3 février 2013

Deux hotdogs et un Coke s.v.p.

Au Yankee Stadium de New York, un hotdog, un sac de croustilles et une bière coutent une fortune.
À Wimbledon, on joue au tennis et pendant les joutes, on savoure des fraises dans de la crème fraiche.
Au cinéma, chacun traine son « baril » de maïs soufflé imbibé de beurre fondu et saupoudré de sel.
Dans les arénas locaux, on sert de la poutine alors qu’au Centre Bell, lors d’une joute de hockey, il faut s’empiffrer de hotdogs et de bières et comme à New York, les prix sont exorbitants.
Cette semaine, les commentateurs ont répété mille fois qu’il s’était vendu 1,25 milliard d’ailes de poulets pour le Super Bowl. La partie de football ressemble aux autres mais tout ce qui tourne autour du match est démesuré. Cela rend l’évènement distinctif, car sans décorum comment saurions-nous différencier une finale d’une partie régulière?
Revenons à la bouffe. Pourquoi avons-nous associé la cigarette, la fumée et l’alcool aux boites de jazz? On ne fume plus dans les boites, on n’y joue pas moins de musique pour autant. De telles associations existent pour tant d’évènements. C’est généralement innocent, ça fait partie du plaisir mais en échangeant avec des collègues « sportifs », ces derniers affirmaient que les hotdogs du Centre Bell sont meilleurs que les autres et que le sport, les côtes levées et la pizza vont ensemble comme le beurre accompagne le pain chaud.
Quel rapport y a-t-il entre ces choses? Étonnant ce que la publicité ou la mouvance populaire peut faire. Tout cela n’est pas grave, ce sont de simples plaisirs mais ces associations m’étonnent tout de même. Les concessions sportives en profitent et affichent des prix étonnamment élevés. Comment arrive-t-on à créer un lien entre un hotdog et une joute de hockey ou de baseball?
Vous avez d’autres associations du même genre en tête?
Grand-Langue